À PROPOS

L’association Bouheyrins Bouheyrines a été créée en 1961, par Gilbert Ibarrart (ancien maire du village de Labouheyre ) et son épouse Aline. Aujourd’hui, l’association voit encore les Ibarrart à l’animation puisque Michel est président depuis près de 30 ans et sa sœur Nicole est son bras droit.

Michel Ibarrart

Michel Ibarrart

Nicole Ibarrart

Nicole Ibarrart

L’ambition des Bouheyrins et Bouheyrines est de faire découvrir l’identité gasconne, d’être le reflet de la vie en Grande Lande.

HISTOIRE

Fondé en 1961, le groupe « Bouheyrines et Bouheyrins » veut maintenir par ses activités, le folklore, les traditions et les coutumes agropastorales du temps de l’ancienne Grande-Lande.

Ils sont les enfants spirituels du célèbre local Félix Arnaudin qui, par ses écrits et photographies, sut fixer de façon impérissable la vie des bergers et des fileuses du 19e siècle.

Le répertoire comprend des danses du bon vieux temps : gigue, biguebiguette, polkas, scottish, quadrilles et rondeaux endiablés, qu’ils interprètent avec fidélité, vaillance, virtuosité et gaîté.

A côté des danses à pied exécutées par les filles ou les garçons, ce sont les danses sur échasses qui forcent l’admiration. La présence de marécages a incité le berger landais à se hisser sur des échasses ou tchanques pour s’isoler de l’humidité. Les tchancayres montrent combien la pratique des échasses nécessite force et équilibre et leur exhibitions sont particulièrement spectaculaires.

Pour retranscrire les mélodies d’autrefois, lous Bouheyrins utilisent un mélange savant d’instruments anciens et plus récents ainsi ils peuvent présenter un orchestre composé de cornemuses, vielles à roue, violon, flûtes diverses, tambourins à cordes, clarinettes et accordéons.

Uniquement composé de bénévoles, le groupe participe à des manifestations en France ou à l’étranger., Il s’est produit sur les meilleures scènes des festivals internationaux français (Confolens, Montignac, Montoire…) mais également dans plus de la moitié des départements de la métropole ainsi qu’en Espagne, au Portugal, en Corse, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Grèce et sur l’île de la Réunion.

logo de la région Nouvelle AQUITAINE

La Région

Le département des Landes est une région fascinante, riche en diversité géographique, historique et culturelle, façonnée par des évolutions humaines et naturelles marquantes.

La Grande Lande (au nord)
fut jadis une des terres les plus pauvres de France, avec des paysages dominés par les troupeaux de moutons et les bergers sur échasses.

Transformation au XIXe siècle :
La loi de 1857, sous Napoléon III, a permis un assainissement majeur de la région. Le reboisement des dunes et le drainage des marécages ont transformé le territoire en une vaste forêt de pins maritimes, symbole de prospérité économique et connu sous le nom de
l’ère de l’Arbre d’Or.

Le département des Landes, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est né à la fin du XVIIIe siècle de l’union entre la Grande Lande et la Chalosse.

 

logo de la ville de labouheyre

Labouheyre

Le nom Labouheyre proviendrait du terme gascon "boue", qui désigne un lieu marécageux, reflétant la géographie originelle de la région avant l’assainissement du XIXe siècle. Ce nom évoque les sols humides et marécageux caractéristiques de la Grande Lande avant la plantation des pins maritimes.

Le village était traversé par des voies de passage importantes, notamment pour les bergers landais et les troupeaux qui parcouraient ces terres sablonneuses.

Situation géographique :

Labouheyre se trouve à un croisement stratégique, sur l’axe reliant Bordeaux au Pays Basque. Cet emplacement a fait du village une étape importante pour les voyageurs et les marchands.

Chemin de Compostelle :
Labouheyre est située sur une variante des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui lui a permis de jouer un rôle dans les flux de pèlerins traversant les Landes.

LES COSTUMES

Les costumes sont ceux de nos aïeuls endimanchés.

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Chez l'homme

Il se compose :
– d’une chemise blanche en coton fin qui se caractérise par l’absence de boutons ; de petits lacets permettaient de fermer les boutonnières.
– des pompons de laine en guise de cravate.
– d’un gilet en flanelle de couleur noir en col en V et à manche longue noir, maintenue également par des lacets.
– d’un pantalon en flanelle de couleur noire, à pont, généralement maintenu par des bretelles.
– d’une large ceinture de laine de trois mètres de long avec laquelle ils entouraient le bas du dos 
– un béret de laine lou bonet.
– des sandales de corde.
– des chaussettes noires unies.

L'échassier

ls sont curieux à voir, juchés sur de hautes échasses façonnées en bois d’aulne. Ils représentent les anciens bergers qui surveillaient les troupeaux de moutons les pieds isolés de la boue des marécages et de la rosée des landes herbeuses. Ils portent :

– une pelisse en peau de mouton lo prissa qui se ferme grâce à des lacets 

– une courge pèlerine en bandoulière lo cuyon.

Chez la femme

Il se compose de :

– une culotte fendue en coton blanc, pincée aux genoux, agrémentée de dentelles et de rubans ;

– un jupon en coton blanc, large, abondamment amidonné, comportant éventuellement plusieurs rangées de dentelles ;

– un chemisier de couleur claire, entièrement boutonnée sur le devant

– une jupe en même tissu le chemisier descendant jusqu’aux chevilles

– un tablier lou devantau

– un châle en cachemire avec frange, à pointe de couleur variée ou comportant de grands motifs brochés

– des sandales de corde las espartilhas de couleur blanche qui se maintiennent grâce à des lacets noués autour de la cheville.

LES INSTRUMENTS

cornemuse

Cornemuse landaise

Flute à trois trous et tambourin à cordes

Vielle à roue

Tambour

Violon

Accordéon

clarinette

Clarinette

piccolo

Piccolo

RÉPERTOIRE

Le programme présenté par «Bouheyrins Bouheyrines » est composé de danses de la Haute Lande, dont l’origine pour certaines remonte à l’époque de Henri IV (Congo).

Les danses au sol, interprétées par les filles et les garçons, comprennent de nombreux rondeaux ouverts ou fermés :

Gigue

Sabringote

Farandole

Roundeou Barrat…

des danses corporatives telles la Matelote et le Cordon bleu (danses de pêcheurs), la Bigue-biguette (danse des meuniers) ,

mais aussi des danses humoristiques (Yan Petit, Saut du lapin) ou sportives (Saut de l’escoube).

Les danses sur échasses, comprenant différentes polkas (Polka piquée, Polka des bâtons), le traditionnel Moulin des Echassiers ou encore la Pissos, sont exécutées exclusivement par les garçons.

LE GROUPE RECRUTE!

Vous êtes un garçon ou une fille de 10 ans ou plus, vous habitez Labouheyre et ses environs, vous avez envie de danser et de découvrir les danses traditionnelles landaises, au sol ou sur échasses, peut-être êtes-vous musicien?

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